22 juin 1802 : Lettre de Joseph-Dominique-Emmanuel à  Franà§ois-Charles

Résumé de la lettre

Joseph-Dominique-Emmanuel Le Moyne de Longueuil répond de Québec à  une lettre du 1 avril 1802, écrite par son neveu Franà§ois-Charles de Beaujeu émigré à  Londres. Il est heureux d’apprendre que ses lettres lui sont bien parvenues et que la situation à  St-Domingue semble tourner en faveur de la France. Il lui donne des nouvelles de sa mère Geneviève Le Moyne de Longueuil et lui apprend le décès de son père Louis Liénard de Beaujeu, lequel a pu lire une de ses lettres avant de mourir le 5 juin 1802.

Mots clés

Organisation sociale, réalités politiques

Transcription


Page 1
Lettre du 22 juin 1802, Joseph-Dominique-Emmanuel à  Franà§ois-Charles, page 1

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Mon chere de Beaujeu Quebec le 22e juin 1802

J'ai reà§u ta lettre du le avril
qui m'est parvenà» le 10e mai, ou tu m'annonce
jouir d'une bonne santée, ainsy que ton fils qui
parait faire beaucoup de progrès, et je lui
en souhaite la continuation. J'étais inquiete
de voire que tu ne m'avait point accusez la
réception de mes lettres par les pacquets d'hyver, mais
je vois par cellci que tous son bien rendue.

Nous apprenont avec plaisir que les troube
de St Domingue sont totalement decidés en
faveur de la France. Je me flatte que tu poura
i aller, et recouvrire tes biens, je desire que
cette lettre te trouve devant ton départ
affin que tu puise scavoir que j'avais travaillé
a prendre des arrangement pour retirer
ton père et ta mere avec moi, étant dans une grande
missère, et il devait m'enbandoner leur droits
de leur seigneurie, mais Dieu en a disposer
autrement en rapelant ton pauvre père aux
près de lui du 5 juin après cinq jours de maladie
et agée de 85 ans, aucune affaire etant signée
de part et d'autre et en consequence toute
est restez la. Jattend ta mere a tous moment
qui a restez indisposée a la campagne, je la
garderez avec moi, et dans un mois dici elle
và  faire son inventaire, et elle sen tiendra
a ses voits. Toute les reste de la famille jouisse
d'une bonne santée. Je ten souhaite autant
et a ton chere fils, ne m'oublie pas de me donner
de tes nouvelle le plus souvent que tu pourras
afin que je puise scavoir comment vont
tes affaires. Chevalier est auprès de sa maman
qui doit la ramener. Ton pauvre père a eut
la satisfaction de voire ta lettre avant
de mourir. Je finis en me disant ton cher oncle


P03/J.51, Fonds De Beaujeu, Centre d'histoire La Presqu'à®le

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