P54 Fonds Île-Perrot.– 1725-1988.– 0,6 mètre de documents textuels.– 3 documents photographiques: n & b.
Contrat de concession par Dame Françoise Cuillerier dit Desruisseaux au Sieur Maurice Blondeau le 21 mars 1725
L’île Perrot forme avec d’autres îles un groupe pittoresque au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. Sa situation géographique a permis le passage de nombreux voyageurs, missionnaires, explorateurs et militaires. Sous le régime français, l’île est concédée en seigneurie le 26 octobre 1672 à François-Marie Perrot (1644-1691), capitaine du régiment du Picardie et gouverneur de Montréal. Le 2 mars 1684, il vend la seigneurie à Charles Le Moyne de Longueuil. Le 27 avril 1703, les héritiers Le Moyne revendent la seigneurie à Joseph Trottier-Desruisseaux pour la somme de 3500 livres. Ce dernier fait construire un moulin à vent destiné à la transformation du grain en farine pour l’usage des habitants et des animaux domestiques. Sur l’île Perrot, la paroisse Notre-Dame-de-l’Île-Perrot s’enorgueillit de l’un des plus beaux monuments religieux du Québec : l’église Sainte-Jeanne de Chantal. Sa construction date du régime français en 1753. Quant à la statue de Notre-Dame-de-la-Garde, se trouvant dans l’église, elle a surmonté l’autel de l’église Notre-Dame-de-Bon-Secours à Montréal pendant près de dix-huit ans. En fait, elle est réalisée à l’atelier des Sœurs grises de Montréal en 1843, puis offerte à la paroisse le 20 juin 1849. Plusieurs institutions, n’existant plus aujourd’hui, ont marqué l’histoire de l’île Perrot. En premier lieu, le Collège Saint–Joseph, qui fut fondé en 1880 par Joseph-Octave Mauffette. L’île Perrot est aussi le berceau du Musée historique de l’île Perrot qui a ouvert ses portes en 1954. L’abbé Valérien Carrière en a été l’un des promoteurs. Le musée fut d’abord logé dans l’ancienne salle paroissiale de Sainte-Jeanne de Chantal. Lorsqu’il est question de l’histoire de l’île Perrot, la question des ponts est impérative, d’où l’importance des débats autour de la construction des ponts Taschereau et Galipeault.
Ce fonds témoigne de l’histoire de l’Île-Perrot, de certaines de ses institutions et de la saga de la construction de ses principaux ponts. De plus, nous pouvons retrouver des actes notariés et des renseignements sur l’abbé Valérien Carrière. Le fonds est divisé en 5 séries:
Le titre est basé sur le contenu des documents.
Les documents du fonds sont en bon état. Ce fonds, originellement conservé à la maison mère des clercs de Saint-Viateur à Montréal, a été déposé comme un dépôt à long terme en 2005 au Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges grâce au concours du père Édouard Séguin, lui-même un clerc de Saint-Viateur et archiviste au Collège Bourget de Rigaud. À l’origine, le Fonds Île Perrot faisait partie d’un groupe de fonds plus important. Le principe de provenance externe a donc été appliqué pour le séparer de ce groupe documentaire. En juin 2018, le fonds a été repris par le Collège Bourget pour en faire don au Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, le tout par l’entremise de Monsieur Jean-Marc Saint-Jacques alors directeur général du collège.
Français et anglais.
Répertoire numérique détaillé.
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