Joseph-Dominique-Emmanuel Le Moyne de Longueuil écrit vraisemblablement à Alexandre Robertson qu’il appelle à tort Robinson. Ayant appris que ce dernier partait pour Londres, il lui demande de prier son correspondant britannique d’accorder vingt guinées chaque année à son neveu Franà§ois-Charles de Beaujeu. Il demande également à Robertson de remettre à son correspondant une lettre et une autre à lord Dorchester.
Réalités sociales, réalités politiques, réalités économiques
M[onsie]r. Robinson, Montreal 30. oct 1797
Monsieur,
Je vient d'apprendre par M[onsie]r votre frere
Que vous passée à Londre, en conséquence je vous prie
De donner vos ordres a votre correspondant à Londre
De paà¿er sur mon compte, à M[onsie]r de Beaujeu vingt
Guinée par an, a commencer en 1798 non compris
Les vingt guinées ; qui touche cette année ;
Je vous addresse une lettre pour lui, et une pour
Le lord Dorchester ; - Je me flatte que vous m’appor-
Terai le printems qui vient douze paires de beau bas
De leine blanc bien fin, dont six paires de femmes
Et les six autres d'hommes ; - Je vous souhaite
Un bon voà¿age, et je me dit avec toute la sincérité possible
Etc., etc.
P03/J.46, Fonds De Beaujeu, Centre d'histoire La Presqu'à®le