Cette lettre, rédigée de Senlis par Franà§ois-Charles, s’adresse à George Gillespie domicilié au Grand Hà´tel de Bourbon à Paris. Franà§ois-Charles l’avise que M. Périer vient de lui remettre la correspondance de son frère, qu'il lui avait remise, et le remercie. Il demande à George Gillespie de bien vouloir lui remettre les cent livres sterling que son frère Saveuse lui envoie du Canada, par l’entremise de M. Hart Logan, un homme d’affaires montréalais.
Activités économiques
Monsieur,
Mr Périer demeurant rue de Vendà´me No 3 au Marais,
chez lequel j’avois donné, à mon frere, mon adresse;
vient de me faire passer à la campagne, les lettres que
vous avez eu la bonté de remettre pour moi, chez lui[1].
Je désirerois, Monsieur, que ma santé put me
permettre de me rendre à Paris et d’aller vous
remercier en personne de la peine que vous vous àªtes
donnée; mais je me plais à penser que vous voudrez
bien agrées icy mes sincères remercimens et trouver
bon que je charge un homme de confiance, de toucher
pour moi ( en vous présentant mon reà§u ) la somme
de cent livres sterling que mon frere Mr Saveuse
de Beaujeu, m’envoye du Canada, par Mr Hart
Logan merchant de Montreal[2]. Le porteur vous
remettra, pour vous donner plus de sureté, la lettre
que vous m’avez écrite.
Pour la facilité du transport, oserois je vous prier,
Monsieur, de vouloir bien donner en or le
montant de mon reà§u? Vous obligerez celui
qui a l’honneur d’àªtre,
Monsieur,
Votre très humble
et très obéissant serviteur
Le Cte de Beaujeu
à€ Senlis[3] ce 16 février 1815
P03/A.247, Fonds De Beaujeu, Centre d'histoire La Presqu'à®le