25 février 1797 : Lettre de Franà§ois-Charles à  Joseph-Dominique-Emmanuel

Résumé de la lettre

Franà§ois-Charles écrit de Londres à  son oncle Joseph-Dominique-Emmanuel Le Moyne de Longueuil habitant au Canada. Il explique avoir dà» emprunter la somme de 20 guinées à  M. Robertson, somme tirée sur son compte, en espérant que son oncle comprenne sa situation économique difficile. Il y fait mention des affaires des colonies (St-Domingue) qui vont toujours très mal.

Mots clés

Activités économiques, réalités politiques

Transcription


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Lettre du 25 février 1797, page 1

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Londres ce 25 février [1797][1]

Mon très cher oncle

Vos bontés pour moi, me font espérer que vous
trouverez bon l’emprunt que l’étà¢t malheureux
o๠je me trouve, me force de faire à  Monsieur
Robertson, que je suis assez heureux pour rencontrer
a Londres. Veuillez croire mon cher oncle qu’il
ne faut pas moins qu’une circonstance aussi
critique pour me porter a faire une semblable
démarche, elle répugneroit a ma délicatesse
si ce n’étoit vous, mon oncle, dont je reclà¢me
l’éxistence depuis près de deux ans sans
pension de mon négociant, les trentes louis
que vous avez eu la bonté de me faire
passer ont été employés a m’acquitter de


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Lettre du 25 février 1797, page 2

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plusieurs petites dettes indispensablement
contractées dans un tems o๠j’etois sans un
sol.

Nos affaires des colonies vont toujours très
mal et j’ignore si jamais elles finiront a
notre satisfaction.

Adieu, mon très cher oncle, je vous écris à  la
hà¢te, pour vous prévenir de ce que je viens
de faire et vous demande de nouveau
comme grace de voir ma demarche de bon
Å“il.

Veuillez offrir mes hommages respectueux à  ma
très chère tante les agréer pour vous et faire
mes amitiés à  toute ma famille.

De Beaujeu


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Lettre du 25 février 1797, page 3

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P.S. la somme est de vingt guinées.

De Beaujeu.


P03/A.226, Fonds De Beaujeu, Centre d'histoire La Presqu'à®le

Notes

  1. Cette lettre n’est datée que du 25 février. Nous croyons qu’elle fut écrite en 1797 puisque dans la lettre datée du 1er avril 1798, Franà§ois-Charles mentionne avoir remis une lettre à  M. Robertson expliquant à  son oncle qu’il avait pris la liberté d’emprunter 20 guinées sur son compte. Il répond à  une lettre de JDE que celui-ci lui a envoyée à  la fin de l’année 1797, lettre o๠il fait mention justement de cette somme payée à  M. Robertson. Donc, ces événements se sont produits dans le courant de l’année 1797. De plus, une lettre de JDE adressé à  M. Robertson le 30 octobre 1797 confirme l’envoi en 1797 de 20 guinées.
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