7 mars 1787 : Lettre de Pointard à  Joseph-Dominique-Emmanuel

Résumé du document

Claude-Charles Pointard, procureur à  Paris de Joseph-Dominique-Emmanuel, écrit à  son client au Canada. Après avoir confirmé la réception d'une lettre et donné quelques détails sur les affaires de JDE en France, Pointard donne enfin des nouvelles de Franà§ois-Charles de Beaujeu. Il est toujours en attente de son mariage tout en ayant une conduite rangée. Il revient aussi sur la mort de Doutreleau et les problèmes reliés à  sa succession.

Mots clés

Activités économiques, organisation sociale

Transcription


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Lettre du 7 mars 1787, Pointard à  Joseph-Dominique-Emmanuel

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Paris le 7 mars 1787

Monsieur

J’ay reà§u l’honneur de votre lettre du 21 octobre dernier
avec vos certificats de vie. J’ay encaissé a votre disposition
1962 # dont vous pourrez disposer comme vous le
jugerez a propos.

L’on mavoit fait espérer que Mr de Lanodiere avant
de passer en Canada viendroit a Paris ce que l’on me mettroit
a màªme de le voir pour le prier de se charger de vos
couverts et de vos lettres. Mr le chevalier de Villeray me
l’avoit annoncé de nouveau, mais il paroit qu’il n’est
pas venu a Paris car je l’ay attendu inutilement
ce qui me fait prendre et de penser de vous faire passer
une lettre par la voye de Londres, et d’attendre une
occasion sure pour vos couverts.

Je n’ay rien de nouveau pour Mr votre neveu par le
chevalier de Villeray mais que son mariage étoit toujours
dans le màªme etat mais que le nom de Mr de Vergennes
pourroit y mettre beaucoup de retard mais qu’il
menoit une conduitte rangée, ce que je vous apprend
avec plaisir.

Je n’ay eu aucune nouvelle de Mad de Surimeaux


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Lettre du 7 mars 1787, Pointard à  Joseph-Dominique-Emmanuel

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de la trouver a votre affaire, je vais lui ecrire de nouveau
et je ferai tout ce qui dépendra de moy Monsieur, pour
tacher de la terminer. Je pense que ce ne sera pas sans
peine. Dainier jouir de vous instruire de ce que je
ferai.

Mr Doutreleau est mort presque tout de suitte le
17 juin 1786 laissant une succession fort mauvaise,
sa fille a été obligé d’y renoncer ainsy que sa femme.
Les premieres auront eut de la peine a etre payées
ce qui est très facheux pour Mad de [Chemibeau] Qui
a une répétition a faire pour les reliques d’un
compte et autres objets; vous etes tres heureux
d’en etre quitte pour très peu de choses

Je suis avec respect,

Monsieur

Votre…


26 AP, Fonds Pointard, Archives nationales de France

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